Publié dans Société

« GPS gasy » à Toamasina - De la tromperie à la vindicte populaire

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Le bâton sacré pour détecter les objets perdus ou volés est toujours d’actualité à Toamasina.  Dénommé « GPS gasy », il a déjà « fait parler de lui » depuis l’année dernière à Toamasina, mais c’est seulement au début de cette année qu’il a pris de l’ampleur et commence à semer le désordre au niveau de la population.

 

Le 4 septembre dernier,  une personne qui a perdu ses deux-roues a payé un « GPS gasy » pour le retrouver. C’est là que l’histoire à commencer. Tout d’abord, les propriétaires du bâton, poursuivis par une foule, ont fait le tour de la ville pour finir dans un cour appartenant à une famille à Ankirihiry-Avaratra, parcelle 11/58. Ils ont alors fouillé l’endroit, mais n’a rien trouvé de suspect. Puis, une semaine plus tard, le bâton est revenu au même endroit accompagné des gendarmes. Cette fois –ci, le GPS a avancé qu’un coffre fort “volé” est enterré là-bas. Ils ont alors creusé la cour afin de déterrer le coffre. Mais il n’y avait rien. Lundi dernier, des éléments des Forces de l’ordre venant d’Antananarivo se sont dépêchés sur place pour une fouille, mais ils sont encore rentrés bredouille. Face à cette situation, la famille victime, qui a été pointée du doigt, a haussé le ton. Elle décrit cette acte comme une provocation, une incitation à la haine ou encore une sorte de tromperie pour semer le trouble dans cette fokontany.  Elle sollicite alors la prise de responsabilité des autorités locales. “ Ce n’est que du pire mensonge pouvant conduire à la vindicte populaire. Il suffit seulement de pointer du doigt une personne pour l’éliminier ou l’incriminer”, avance une source locale.

A cause de l’insécurité qui sévit dans la ville de Toamasina, la population ne sait plus que faire pour protéger ses biens. Elle se laisse alors berner par les profiteurs comme ceux-ci. Or, le prix dû pour le service du propriétaire  de “GPS gasy” varie aux alentours de 400 000 ariary.  A noter que cette pratique a été déjà utilisée durant la disparition des deux jeunes Annie et Arnaud. Actuellement, ce n’est pas seulement la ville de Toamasina qui est immergée par cette pratique “ Gps gasy”, mais celle de Mahajanga également.

 Recueillis par Anatra R. 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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